L’écriture chinoise - évolution et structures, mémorisation et exercices

L’écriture chinoise est une singularité dans son domaine, car contrairement aux autres écritures encore utilisées à ce jour, elle ne note pas les sons mais les sens. Et pour ce faire, elle a besoin d’un très grand nombre de signes, appelés sinogrammes. Le grand public peut être parfois étonné, voire découragé, par cet effet de masse, même s’il ne peut qu’en apprécier les qualités esthétiques.

Un dicton chinois dit 万事开头难 que l’on peut traduire par « En toute chose, le plus difficile est le premier pas ». Le but de ce manuel est de vous faciliter ce premier pas en vous conviant à un voyage ordonné qui, étape par étape, vous fera voir les différents types de sinogrammes qui forment cette écriture. Petit à petit et sans difficulté, de nouvelles portes s’ouvriront devant vous, vous familiarisant avec des parties entières de cette écriture qui deviendra de plus en claire et attrayante pour vous. 

Eliane Favier, professeur agrégé de mathématiques, Maître de conférences à l’Université Denis Diderot de Paris, a entrepris des études de chinois dans la même université, suivies par une très longue collaboration (de 1999 à 2015) avec Nicolas Lyssenko, Maître de conférences en chinois. Nicolas Lenormand a obtenu une maîtrise de chinois dans la même université. Il a également participé aux recherches de Nicolas Lyssenko avant de passer quelques années en diverses expériences professionnelles en Chine.